L'île de Pâques (05 - 09 mai 2011)

A peine débarqués, ouaaahhh, notre premier Moaï !
Bon, tout le monde se doute que c'est un faux, mais bon, c'est le premier quand même.

Vous nous connaissez un peu maintenant, si si un peu quand même !!!
A peine posé nos sacs à l'auberge, hop on file se balader à pieds pour voir les vrais de vrais.
Loupé, celui-ci aussi est faux ; on peut le toucher, il est tout neuf, et il n'est pas dos à l'océan et n'a pas de piédestal.

Aaah, enfin, voici les premiers Moaïs, les vrais, les légendaires !

Ah oui, comme vous avez pu le voir, il y a des chevaux en liberté totale partout.
Il paraît qu'ils sont sauvages, alors attention aux réactions...
Enfin nous, on s'intéresse plus aux Moaïs.

Fanny n'est déjà pas "ce que l'on appelle grande", alors comparée à ce Moaïs avec des yeux, elle ressemble à Lucien...

Ici tout est cool et tranquille.
On réalise pleinement que l'on se trouve pommés au milieu du Pacifique, à 5h d'avion de toute autre terre.
Même le cimetière de l'île est cool et détendant.

Le fait d'être "pommés au milieu du Pacifique" a donc un côté sympa; mais il a aussi un côté moins sympa.
Les supérettes de Hanga Roa, la "ville", présentent des rayons effroyablement vides.
Difficile de faire ses courses...

Par contre, au niveau miniatures de Moaïs et souvenirs dans le genre, on ne manque de rien. On a même plutôt l'embarras du choix : en pierre, en bois, avec ou sans chapeau...

Lucien se fait même plein de nouveaux potes "pas grands" comme lui.

Au moment de la pose repas, Lucien tente de me piquer mon "churrasco"...
Obligé de le gronder...Non mais c'est qui le boss ici ?

Le lendemain, dès la 1ère heure, on se loue un 4X4, et partons faire le tour de l'île pour découvrir tous les mystères et les recoins de l'île de Pâques.
Une fois de plus, je vous rassure, c'est moi qui conduit.
Let's go !

1er arrêt au bord de l'Océan, là où les vagues et l'horizon nous rappellent que nous ne sommes que sur un confetti au milieu de l'immensité.

Comme vous pouvez le voir ici, certains Moaïs sont renversés, la tête contre le sol...Il s'agit là du résultat de guerres inter-tribus qui ravagèrent l'île.
Le vainqueur renversait les Moaîs de l'adversaire pour lui briser le moral.
Les yeux en nacre tombaient à ce moment.

La visite continue par la "carrière de Moaïs".
Là où l'on taillait les Moaïs.
Ici, 480 Moaïs attendent encore qu'on les transporte jusqu'aux lieux où ils devaient être dressés et prendre "vie" grâce aux yeux qui devaient leur être ajoutés.

J'vous avais dit que Fanny ne faisait pas grande...

Bon OK, moi non plus, et alors ?

En tous cas, le lieu est magnifique, et l'on ne se lasse pas de photographier.
En plus, on tombe sur une guide toute seule, qui nous explique des centaines de choses sur les Moaïs, juste pour notre plaisir.
Trop sympa !

Allez, direction le prochain site, l'un des plus connus dans le monde.

15 Moaïs, impeccablement alignés depuis des siècles; dos à l'océan pour protéger l'île.
Certains avec chapeau, d'autres sans.

Évidemment, toute la p'tite famille pose devant.
On n'est pas venu jusque là pour rien...

Nous avons même eu la chance d'observer un espèce de baptême local.
Un groupe de gens, parmi lesquels 2 parents brandissent un enfant nu, le corps peint, simplement couronné de quelque plumes; et chantant des chansons traditionnelles.

Allez, on reprend la "route", enfin, le chemin; et encore...

Et comme promis, voici les chevaux sauvages, qui nous regardaient, suivaient et aussi gênaient tout au long de notre balade.

Les vaches ne sont pas en reste, elles aussi elles campaient sur la route.
Même le klaxon ne leur faisait rien...

Lucien quant à lui était planqué dans la boîte à gants...
Quel trouillard !
Et oui, les coulisses de Lucien ne sont pas reluisantes !!!

Encore une belle brochette de Moaïs, ce coup-ci le long de la seule plage de l'île.

Lucien peut faire son malin, on sait tous qu'il trouille comme un malade chaque fois que l'on croise une bête.

Attention Lucien, encore un cheval...

A l'extrême sud de l'île, depuis l'un des 3 volcans qui la forme, on aperçoit le motu de "l'homme-oiseau".
La compétition de l'homme-oiseau se tenait 1 fois par an.
Les compétiteurs devaient nager jusqu'à cette île (hyper loin, surtout quand on voit le courant et les vagues), y récupérer un oeuf d'oiseau genre goéland (faut voir la taille du truc - ça prenait parfois des semaines à trouver), et le ramener sur l'île sans le casser.
Évidemment beaucoup beaucoup mouraient.
Le vainqueur gagnait le titre d'homme-oiseau pour un an.
Sympathique divertissement non?

Pour notre dernier soir sur l'île de Pâques, nous nous payons une soirée de danses et musiques traditionnelles pasquannes.
Ce fut une superbe soirée, rythmée et entrainante.
On a trop aimé, et on était pas les seuls.

Jour du départ...
Nous nous devons de dire "à bientôt" aux Moaïs, alors nous retournons voir le seul à qui il reste des yeux.
- "Au revoir, à bientôt qui sait ?"

Et nous voilà déjà repartis vers de nouveaux horizons...
Le Chili continental et l'Amérique du Sud...

A très vite les amis; on se rapproche, on se rapproche...