Les îles sous le vent (25 avril - 02 mai 2011).

Après avoir découvert les beautés de Moorea, on s'envole pour Huahine.
15 min de vol, et nous voici arrivés sur l'île.
Les jeunes chez qui nous sommes sauvent notre séjour sur l'île et nous prêtent leur appareil photos.
Vous aurez donc quelques photos de nous en vadrouille sur Huahine.
Voici notre "fare", maison en tahitien.

Dès le premier matin, petit déj local en terrasse.
Au menu, assiette de fruits de la passion, papaye et mangue,avec des confitures artisanales et pleines de fruits.
S'il nous restait encore un peu de stress, ici on l'aurait totalement perdu.

Fanny s'habille avec les fleurs du jardin, mais elle ne sait que choisir.
Alors, jaune ou rouge aujourd'hui ? Gros dilemme...

On décide de se louer une petite voiture et de s'en aller faire le tour de l'île.
Normalement c'est pas dur, il n'y a qu'une seule route sur l'île...
Oui mais il y a plein de petits chemins de terre; ce sont d'ailleurs les plus intéressants.

Ici seuls règnent le calme et la nature.
Une vie à laquelle on se ferait sans problème.
PS: vous aurez noté que Fanny a opté pour la fleur rouge aujourd'hui.

C'est peut-être pour cela que Fanny choisit un paréo rouge alors...
En tout cas il est fait artisanalement par ce p'tit monsieur, qui s'empresse de nous apprendre différentes manières de porter le paréo.

Attention, il y a des centaines de crabes qui traversent les routes n'importe comment.

Aaah, ce coquillage ne pourra être ramené, il y a du monde à l'intérieur !

Après 2 jours sur Huahine, et l'achat d'un appareil photo, nous nous envolons pour Raiatea.
L'ennui est que notre appareil photo a un gros défaut de lentille, que vous verrez certainement, et que nous ne découvrirons qu'après le décollage évidemment.

Bienvenus dans notre petit bungalow en bord de mer.
Ici tout est couvert de fleurs, plein de couleur et de chaleur.

On vous laisse admirer un des plus beaux coucher de soleil que nous ayons vu à ce jour.

Le lendemain, pour changer, on loue une petite Peugeot et on file faire le tour de la 2ème plus grande île de Polynésie, après Tahiti.

Et Lucien faisait bien évidement partie de la balade.
On n'oublie jamais notre brave Lulu.

Ah oui, 2 ou 3 choses à savoir ici:
Bonjour se dit "Ia'orana"
Et la bière du coin c'est la "Hinano".
Avec ça le séjour s'annonce pour le mieux.

Nous reprenons donc notre balade.

De retour "à la maison", on admire encore la vue, et le coucher du soleil.
Pour demain, on se book un tour de l'île de Tahaa (l'île de la vanille), en petit bateau.

Allez, let's go les amis.

Vraiment rageant d'avoir un appareil photo défectueux alors que nous sommes au beau milieu de l'un des endroits les plus beaux au monde.
Le pire c'est que l'on s'aperçoit que nous n'avons pas de facture, donc pas de garantie avec le colis...
Tout bien...
Enfin, ça ne nous empêche pas d'apprécier les fleurs étonnantes de l'île.

Sur l'île de la vanille, et bien on visite une vanilleraie, normal !

Et nous terminons notre journée de balade en mer par un arrêt sur un "motu" (toute petite île déserte), où les paysages et les fonds marins sont extraordinaires.

Au matin du départ à Maupiti (50km de Bora-Bora), nous renvoyons notre appareil défectueux, et nous retrouvons à nouveau sans rien.
Et ce n'est pas à Maupiti avec ses 800 habitants que nous trouverons quoi que ce soit.
On ne pouvait pas nous annoncer pire nouvelle.
Maupiti vue du ciel...La photo ne vient pas de nous, ni d'internet, mais de notre voisin dans l'avion.

Nous partons faire le tour de l'île à pied (ça ne fait que 12km), toujours sans appareil.
Notre bonne étoile a fait que nous avons croisé le chemin d'un couple de Français retraités qui nous a tout de suite prêté leur appareil tout neuf, et sans aucune contre-partie.
Ils ne voulaient pas nous laisser rater nos vacances.
Il y a encore des hommes qui savent faire confiance aveuglément, et qui ne se renferment pas sur eux pour la seule raison qu'ils possèdent quelque chose de valeur.
Le moral est revenu, et notre séjour à Maupiti peut enfin commencer.

Voici une des plages de Maupiti; exactement comme Bora-Bora, mais sans les touristes.
Les habitants se sont toujours très fermement opposés à la constructions d'hôtels.

Pendant que nous nous restaurons au snack du coin, Lulu s'amuse comme un p'tit fou avec une vahiné.

Puis il se met à jouer les "Tom Hansk", sur son île déserte.

Il paraît que l'on peut traverser le lagon, et aller sur le "motu" en face à pied.
Ok, on y va.
De toute façon Lulu ne craint plus l'eau...

Arrivés de l'autre côté, on profite au max d'être vraiment seuls au monde...
Petites photos souvenirs.

Allez, on re-traverse, c'est pas le tout, mais on n'a pas fini notre tour de l'île.

Si vous aimez les fleurs, vous allez êtres servis.
Elles sont toutes superbes.

Et voici la fleur de Tiaré, symbole de Polynésie.

De retour à notre pension, nous vous présentons Maeva, notre hôte.
Maeva qui signifie "bienvenue" en tahitien.

Dès le petit matin, levés aux aurores pour grimper au sommet le plus élevé de l'île.
Il est 7h mais il fait déjà lourd et humide.
On fait le plein d'eau à la fontaine du village.

Petite pose bien méritée, en admirant déjà les paysages.
Mais nous ne sommes pas en haut.
La grimpette est loin d'être facile, surtout sous ce soleil.

Enfin, nous atteignons le sommet.
Le plus haut point de Maupiti, avec son époustouflante vue à 360° sur le lagon et le Pacifique.

Petit tour d'horizon.
La montée fut difficile, mais elle valait la peine.
Vraiment !

On a bien mérité notre photo souvenir avec le restant du drapeau.

Lucien aussi, même s'il n'a rien fait...

Avant de repartir...

Puis l'on entame la descente.
Ça s'annonce plus dur que la montée.

Heureusement que nous conservons la vue sur le lagon.
C'est paysages nous font oublier les difficultés, et réaliser notre chance d'être ici.

Allez, dernière "ligne droite"...

Ces gosses qui s'amusent sur cette planche de bois sont trop mignons, et que dire de la fille de Maeva, très curieuse, elle ne nous lâchait pas.

Ce soir, l'île organise une petite soirée dans la salle des fêtes pour récolter des fonds pour financer le toit de leur église en construction.
Allez, on y fonce !
Voici pour les curieux quelques vahinés en tenue tradi.

Nous étions les seuls touristes de la soirée, alors nous avons été invités sur scène, 3 fois pour moi et 2 fois pour Fanny...
Nous sommes ressortis connus de toutes et tous.
Nous étions les "stars" de la soirée.
Le lendemain, les guichetiers de l'aéroport m'ont tous reconnu.

Le dimanche midi, tous les polynésiens mangent le "Maha Tahiti", repas traditionnel où toute la famille se retrouve, et où toutes les spécialités culinaires se mêlent.
Nous nous entendons tellement bien avec Maeva et sa famille que nous y sommes conviés.
Formidable expérience !

Nous rendons l'appareil photo au couple qui nous a sauvé le séjour sur Maupiti, et quittons l'île paradisiaque pour Bora-bora; non sans se faire offrir les fameux colliers de coquillages (qui symbolisent le manque que créera notre absence).
A Bora, nous n'avons pas eu la même chance et sommes donc restés sans appareil photo.
Nous nous sommes pas privés pour autant, et avons fait le tour de Bora par son lagon en jet-ski.
Le pied !
Merci à notre ami Christophe qui nous a offert ses photos de Bora, histoire de vous montrer la beauté des lieux.

De retour à Papeete pour 2 jours, nous nous organisons pour avoir la possibilité de faire tout ce que l'on souhaite.
Tout d'abord le marché de la ville.
Tout plein de couleurs et de vie; un groupe de musiciens local nous anime encore plus les lieux.

Vraiment sympa !

Évidemment Fanny craque de nouveau pour un paréo, avec son lot de conseils vestimentaires.
Dommage Fanny, mais au Havre tu n'en mettras pas souvent des paréos.

Après avoir visité une ferme perlière à Raiatea, Fanny a bien su me faire sentir ce qu'elle souhaitait : se faire couvrir de perles noires de Tahiti !
On la plaindrait presque...

Après avoir fait les fous furieux avec le budget qui a été plus que carbonisé ; nous souhaitons faire une dernière folie.
Ces îles nous ont apporté une chaleur et un rythme de vie extraordinaire qui ont marqué nos esprits, et que nous n'oublierons jamais.
Pourquoi ne pas garder une trace visible de ce passage ?
Depuis le début tous les gens des îles nous conseillaient Ephraïma Huuti, un marquisien hors paire qui vient de remporter un concours international.
Et voilà ce que ça donne...

Et pour Fanny, qui sert son Lulu bien fort contre elle...

Petite photo souvenir.
Désolé Lucien, dans la mousse ça ne marchera pas.

 

Marqués dans les esprits et sur la peau, nous quittons la Polynésie le cœur lourd, et surtout garnis de tous plein de colliers de coquillages que nos amis Christophe et Laurence nous ont offert.
Merci encore à eux pour leur accueil et leur gentillesse.

On s'envole pour l'île de Pâques et ses Moais.
Nous espérons déjà revenir en Polynésie.
Qui sait ???