15 juin 2011

Santiago du Chili et Valparaiso (01 - 07 juin 2011).

Coucou vous tous.
Après notre belle petite boucle à travers le Pérou et la Bolivie, nous voici de retour à Santiago du Chili.
A quoi ressemble le drapeau ?
A ça...


Voici la place principale, la "plaza de armas".


Le palais présidentiel, avec une statue de Salvador Allende.



Fanny fait le plein de cacahuètes grillées au miel (spécialité du coin),


avant de nous mettre en route pour une promenade dans les rues.





Ici, pas de merveille du Monde, ni de monument particulier à découvrir, nous avons donc plus de temps pour nous imprégner de l'ambiance de la ville.





Un p´tit tour de funiculaire, et l'on bénéficie d'une vue dominante sur Santiago.
Avec ce ciel bleu, on aperçoit très nettement le nuage de pollution permanent qui, bloqué par les montagnes alentours, étouffe la ville.




En ce moment nous avons la chance d'être en plein "mez del vino".
C'est à dire, une bouteille de vin achetée, une autre offerte.
Quelle chance, 2 bouteilles de bon vin chilien juste pour nous 2...Et personne pour nous en piquer !
Vraiment le Chili s'annonce plaisant.



Impossible de se perdre ; nous sommes logés aux pieds de ce drôle de building, bâti sur le modèle d'un vieux téléphone portable.
Avec son antenne et sa batterie au dos, c'est le siège du seul et unique opérateur téléphonique du pays.



Après avoir fait le plein de vin, c'est au glacier que Fanny court se faire plaisir.
Les chiliens sont très amateurs de glaces et en mangent toute l'année, même en plein hivers.
Derniers moments dans la capitale, avant de se prendre un bus pour Valparaiso.



Bienvenidos; el senor Lulu vous accueille en personne.


Au programme des réjouissances, un petit tour de bateau dans le port et le long de la côte.
Allez Fanny, enfile-nous ton gilet et saute à bord.



On fait quelques petits ronds dans l'eau, tout en découvrant la ville depuis l'océan.





Après avoir salué les quelques lions de mer qui se baignent dans la rade, je redécouvre ce qu'est un porte-conteneurs.
Mais comment oublier mes amis Hapag et Mol ?




On traverse la place Sotomayor (la plus importante) avec son impressionnant bâtiment de l'armada, tout bleu.



et allons nous balader dans le quartier du marché.
Malheureusement, le marché n'est plus, depuis que le bâtiment a été fortement endommagé par le tremblement de terre de l'année passée.
Tant pis, je pense que l'on n'est pas en manque de marchés...





Quartier coloré et mignon; mais la nuit, il paraît que c'est à éviter absolument.





Le soir venu, on se trouve une petite taverne qui fait des bières brunes excellentes à la pression et sert des pizzas gigantesques de 1/2m de long.
La table voisine s'est partagé la même pizza pour 3 personnes...
Pfff, p'tits joueurs !!!



J'ai eu du mal j'avoue, mais j'ai tout fini.
Je connais la politesse, je ne laisse rien !
Par contre, je n'ai pas eu de mal pour finir la bière.


De retour vers l'auberge, les 2 mains sur le ventre, on se prend une super drache d'une rare intensité.
L'eau ruisselle du haut des collines, transformant les trottoirs et les rues en rivières.
Nous n'avions plus eu de pluie depuis Huahine en Polynésie.
Ça nous manquait presque...



Par contre, le lendemain nous avons un super ciel bleu ; quelle chance !
Ca tombe bien, aujourd'hui nous souhaitons monter et descendre les fameux "ascensores" (funiculaires) qui font la spécificité de Valparaiso, et admirer la vue qu'offrent ses collines.
Nous en avons sélectionné 6 sur les 14 que compte la ville.
Commençons par le "Cerro Concepcion".



L'une des plus sympas et recommandée, la colline "Concepcion" cache de superbes petites maisons de toutes les couleurs.






La vue sur la ville basse et le port accolé vaut le détour.



Et l'on redescend par l´ascensore "El Peral".



Bon nombre d'ascensores sont hors d'usage depuis le tremblement de terre de l'année dernière.
Dans ce cas, nous n'avons plus qu'à compter sur nos bonnes vieilles jambes.




Valparaiso est donc célèbre pour ses ascensores, mais aussi pour ses maisons de toutes les couleurs qui poussent et s'entassent sur les collines.
Déambuler dans les dédales d'escaliers et de ruelles l'appareil photo à la main est un plaisir.





Ca monte et ça descend sans cesse.





Mais certaines rues sont trop dangereuses ; les habitants nous avertissent et nous conseillent de ne surtout pas continuer.




Lucien vous salut depuis un nouveau mirador.



D'ailleurs, en parlant de mirador, y'a un bar dans le coin qui s'appelle "cafe arte mirador", et qui offre une superbe vue sur le port.
Allons-y.
D'ici on voit très bien que le port est en plein centre ville.




J'avoue que j'ai beaucoup apprécié de regarder les "dockers" travailler pendant que je buvais ma bière.
Pour une fois que c'est dans ce sens là...





Après ce petit remontant, nous reprenons le chemin vers de nouvelles baraques encore plus démolies et colorées que les précédentes.





Depuis la Polynésie, nous observons des centaines de chiens et chats errants dans les rues, abandonnés.



Constamment à la recherche d'amour et de caresses, ils nous attristent.
Ce petit chien noir et blanc a eu le droit à un bout de notre encas.
Résultat, il nous a suivi toute la journée, de quartier en quartier durant plus de 6h ;


Lui-même se faisant suivre par d'autres chiens, on a fini par se déplacer avec une meute.
Plus on lui "demandait" de nous laisser, plus il était heureux que l'on remarque sa présence.
Difficile de devoir le laisser dehors à notre retour à l'auberge, et surtout de le voir dormir sur le trottoir devant la porte en nous attendant.


Hormis cela, les rues et les vues de Valparaiso nous plaisent toujours autant.





Sur les 6 "ascensores" que nous souhaitions voir, seuls 3 étaient encore en marche.
Le dernier est un peu spécial.




Mais une fois de plus, les vues valent de détour.






2 choses que nous n'aurons pas eu le temps de faire à notre plus grand regret:
Un tour de trolebuse bien local, et une partie de dames avec des bouchons de bouteilles en plastique.




En tous cas, nous avons enfin pu goûter à la boisson la plus populaire du pays : le "terremoto", en français le tremblement de terre.
Après 2 verres on comprend pourquoi ce nom.
Il suffit d'aller dans un bar un peu "moyen moyen" et d'avoir beaucoup de courage.
Cocktail de différents alcools purs auxquels on ajoute une sorte de vin cuit pour adoucir le goût, et une boule de glace à la vanille.
Nous pensions n'avoir qu'un verre histoire de goûter, nous voici avec un pichet explosif...
On a donc fini explosés.


Trouver la gare des bus et s'embarquer pour Puerto Montt dans la même heure relevait de l'exploit...

A très vite pour le bout du Monde et Ushuaïa.
On vous embrasse tous !

1 commentaire:

  1. Alex, Olivier et BB15 juin 2011 à 21:50

    Contents de voir que la bière est de retour dans l'aventure ! Quant à la pizza, wouhaou ! Y'a des quartiers qui nous inspirent moyen/moyen quand même ! A bientôt pour la suite de vos aventures.
    Gros bisous

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